EXTRAIT DU LIVRE L’ÉNERGIE

Pages 200 à 203. Dr Randolph STONE, édition de Mortagne, livre traduit en 1985 par M. Roger Bouchard.

L’ÉNERGIE

 

Extrait du livre du Dr Randolph Stone

 

 

« … Depuis la première édition de ce livre (L’Appendice de l’Énergie), l’auteur est allé en Inde, mais en s’arrêtant en Suisse, en Italie, en Grèce et en Égypte. Pendant six mois, il est demeuré en Inde avec un maître spirituel et a voyagé avec lui dans le pays. Il est revenu en Amérique, en passant par l’Espagne, le Portugal et Londres. Ces diverses haltes lui ont permis de découvrir de nombreux indices dans les peintures, la poterie, etc. Il a vérifié par la suite la connaissance que l’on avait dans ce temps-là du champ d’énergie des lignes géométriques du corps humain. Il a découvert que derrière tous les autres phénomènes, le facteur actif était le champ de l’énergie, que l’on croit maintenant provoqué par l’action mécanique et chimique.

 

De nos jours (les années quarante), il semble que les gens prennent beaucoup de temps pour comprendre quelques-uns des secrets de l’Antiquité et pour saisir l’énergie cachée derrière une application simple de ces principes. Le secret des métaux est l’un de ces principes, enfermé hermétiquement dans le passé. De temps en temps, une histoire apparemment sans importance, parmi des millions d’autres, donne une indication et semble dire : « Faites voir celui qui cherche et qui a les yeux pour voir » et faites-lui prouver cela par l’application et l’observation. Une telle histoire m’a été racontée par mon cher ami, Jagmohan Lal, un professeur d’anglais, d’histoire et de chimie à la retraite, considéré comme une autorité en sanscrit et en tradition anciennes.

Les hindous adorent une trinité divine qu’ils appellent Brahma, Vishnu et Shiva, un peu comme les chrétiens adorent Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. On raconte qu’il y a des millions d’années, Vishnu enseigna à ses disciples le secret de guérison en utilisant des herbes, des feuilles et des plantes, et les énergies subtiles qu’elles contiennent. Les disciples de Shiva vinrent à lui et se plaignirent de ce qu’ils devaient aller consulter les disciples de Vishnu pour se faire guérir, n’ayant pas reçu un cadeau semblable de leur dieu Shiva. Shiva répliqua alors :

 

« Je vais vous donner quelque chose de mieux, il s’agit du secret de l’énergie cachée dans les métaux pour vous soigner vous-mêmes. Cette énergie est beaucoup plus puissante que celle retrouvée dans les herbes et les végétaux. »

 

Ce secret fut utilisé pendant très longtemps, jusqu’à ce qu’il soit oublié et son principe perdu.

 

Pendant de nombreuses années. J’ai pressenti l’énergie cachée dans les différents métaux, particulièrement dans les métaux précieux et les pierres précieuses. J’ai travaillé avec ceux-ci et j’ai testé des appareils électroniques utilisant ce champ. Grâce aux merveilleux résultats obtenus, je suis entièrement convaincu de la polarité des métaux et de leur efficacité pour préserver la santé humaine, par le biais des énergies brutes et subtiles qui circulent dans le corps : l’énergie brute à travers le système nerveux et l’énergie subtile par le système sans fil. Ce sont ces énergies qui, à l’origine, ont construit le corps et continuent à le pénétrer.

 

Utilisant la thérapie de zone depuis trente ans, j’ai imaginé une base logique pour celle-ci, et pas seulement l’utilisation arbitraire des lignes de démarcation. Mes divisions sont des lignes vivantes d’énergie subtile qui circulent en ondes sans fil de façon latente dans le corps, comme des énergies circulant dans l’atome. Ces énergies sont les structures qui attirent les schémas matériels et les complètent. Elles ne disparaissent pas à la naissance, mais y demeurent jusqu’à la mort du corps. Elles sont de puissants centres d’énergie subtile qui forment, par précipitation, le corps physique global et l’influencent. C’est une science précise, traitant des proportions géométriques et des actions polarisantes reliées à la circulation du courant d’énergie. Vous trouverez à ce sujet des illustrations précises dans mes livres : L’anatomie sans fil de l’homme, La thérapie de polarité et le mystérieux sacrum. Vous pourrez ainsi vérifier par vous-mêmes le fonctionnement de ce système. Mais il faut de la patience, de la réflexion et de l’habileté pour découvrir les centres réflexes du corps.

 

L’énergie doit circuler. Les points douloureux sont des blocages de courants énergétiques aux pôles positif, négatif ou neutre, quelquefois à deux ou trois pôles à la fois. La science et l’habileté sont importantes quand il s’agit de situer le blocage et de le neutraliser. Quand le courant est rétabli, la douleur s’estompe immédiatement et l’activité se rétablit normalement. Il existe diverses manières de faire circuler directement les énergies subtiles, par la connaissance des régions de polarité ou des pôles réflexes supérieurs, médians ou inférieurs du corps. Cette connaissance s’appuie sur la division, en proportion mathématique précise, des champs que sont les ovales et les organes pour les courants d’énergie subtile sans fil. Ceci ne s’appuie pas sur la connaissance anatomique globale ni sur le tracé du système nerveux ou circulatoire.

 

Les Chinois de l’Antiquité ne possédaient pas notre science moderne ni la connaissance des systèmes circulatoire et nerveux. Ils utilisaient un système d’acupuncture mystérieux et efficace comprenant des aiguilles en or et en argent, ainsi que de nombreux types de cures produisant des guérisons instantanées. Ce système n’aurait pu se fonder sur le système moderne actuel. Un médecin et philosophe, considéré comme un expert de cette technique d’acupuncture, à Marseille, en France, l’enseigne aussi à l’Académie de médecine de Paris, à la demande du gouvernement français. J’ai remarqué, dans les tableaux utilisés en France et en Allemagne, que les nerfs suivaient le même trajet que celui accepté par la théorie moderne d’anatomie pour le tracé des zones réflexes. Ceci, bien sûr, n’est pas à la base du système chinois original, de telles théories n’existant pas en ce temps-là.

 

Le système original se fondait sur la base matérielle, dans sa construction élémentaire des lignes d’énergie circulant dans les cinq champs, comme je l’explique clairement dans mes cours. Pratiquement tous les systèmes antiques, tels le système ayurvédique de l’Inde, le système « unani » de la Grèce, etc., se basent sur le même principe. Chacun de ces systèmes utilise des moyens et des méthodes différentes. Leurs points de référence sont les cinq champs des réalités primaires (les cinq ovales du corps) et les cinq courants circulatoires d’énergies. Ils s’appuient également sur les trois modes de l’activité du mouvement, qui sont semblables à ceux de notre science atomique, à savoir le positif, le négatif et le neutre ou, structurellement, le supérieur, le médian et l’inférieur… »